Elcan Specter DR 1-4x

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J'ai fait l'acquisition de cette optique, il y a bientôt un an; cette optique, sélectionnée par l'USSOCOM, permet de switcher de façon instantanée d'un agrandissement 1x à 4x; elle combine un point rouge avec un réticule permanent qui permet d'engager jusqu'à 600m (et de 700 à 1000m pour une mitrailleuse de section); il existe 2 modèles de réticules: 5.56 et 7.62.

Voici quelques photos vite faites sur mon SIG 553-1 LB:

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En théorie la combinaison 553LB + Elcan devrait être le "dream-team" permettant des engagements aussi bien à très courte distance que jusqu'à moyenne distance (600m) sans devoir changer / ou enlever l'optique.

Voila l'engin prêt pour les essais: à part l'Elcan, on a mis la bretelle Kästinger, un appuie-joue (on va voir si c'est nécessaire) et le garde-main d'origine avec un petit rail latéral fixé si il y a besoin de lampe; je dispose de tout un garde main B&T "Picatinisé" des 4 côtés, mais pour moi c'est de l'overkill et trop de poids placé à l'avant; magasin 30 coups customisé càd tenons sectionnés pour ne pas accrocher et paracord pour accélérer l'extraction du porte-magasin:

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On a brièvement testé l'optique sur le terrain (dans une enveloppe d'engagement 150m - 600m) et voilà les premières conclusions: en config CQB le point rouge est loin d'être aussi efficace que celle d'un Aimpoint (mon benchmark point rouge); l'epaisseur du trait masque parfois de petites cibles (30x20cm à 150m) et qu'on arrive à rater si on reste en mode x1; le réticule de l'Elcan est trop encombrée et prête a confusion: on a fait tirer une personne peu familière avec cette optique à 500m et avec beaucoup de vent; c'etait un tir dirigé; à un certain moment, sous la pression, la personne est passé sur visée via la croix du réticule, ce qui nous a donné quelques beaux ricochets (et un jolie artifice avec les traçantes) parce que tir beaucoup trop bas.

Pour: optique compacte, très claire, solide, avec aucun problème de retour à zéro ou shift de point de visée en passant de x1 à x4; red dot bien net et clair.

Contre: traits un peu trop épais (mais un trait trop fin est nul aussi en tir de combat); réticule beaucoup trop encombré (trop d'info tue l'info); les leviers Arms se trouvent du mauvais coté pour un SIG553: je me suis coincé les doigts entre la poigne de charge et l'optique; en x1 efficacité inférieure à un Aimpoint (vision tunnel); et finalement packaging indigne d'une optique aussi chère (boite carton, même pas de couvercles protège-optique); réglages en 1/2 MOA, au lieu d'un réglage en millièmes.

En ce qui concerne le réticule stadimétrique: Elcan m'a fait parvenir les écarts angulaires pour les différents marquages de distance: elles collent très bien avec la balistique de la GP90 avec FASS 90 (905 m/s 15°C, et 800m altitude).

Suite à mes critiques du réticule trop encombrée, Elcan m'a fait parvenir le réticule dit "militaire" que je trouve déjà nettement mieux:

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On a fait également des essais avec la visée métallique: on arrive à toucher une cible normalisé (40x60) à 100m sans aucun problème.

J'attends maintenant une version avec système de fixation par bouton de serrage et un réticule encore simplifié.

(à suivre donc)

Ton analyse est objective et interessante.
PS : Le prix du joujou ?

Prix public, aux alentours de €2'200,-

Quand même !

Faut arrêter là...!

C'est du sadisme.

LEICACECILIA a écrit:Quand même !

ELCAN, ça a toujours coûté la peau des c...lles; ELCan veut dire Ernst Leitz Canada. Par ailleurs, il y a une toute belle histoire derrière cette filiale canadienne (et américaine); Ernst Leitz ayant envoyé tout son personnel juif à partir de 1933 en Amérique. Ernst Leitz, tout comme Schindler, est un "Juste parmi les Nations". Cette histoire est mieux connue sous le nom "Leica Freedom Train".

Je cite l'histoire en plus complet: "La société Leica est le pionnier des appareils photo 35 mm. C’est également la marque la plus prestigieuse d’appareils photos (note de JPG : c’est aussi mon appareil photo, Leica M8).
Leica est une entreprise familiale, et une entreprise à vocation sociale qui, pendant la période nazie, a agi avec une rare générosité et grande modestie. Ernst Leitz, concepteur et fabricant allemand des plus célèbres appareils photographiques, a sauvé ses Juifs.
Ernst Leitz II, le patriarche protestant au regard d’acier qui a dirigé la société pendant l’Holocauste, a mérité le titre de « Schindler » de l’industrie de la photo.
Dès qu’Adolf Hitler fut nommé chancelier de l’Allemagne, en 1933, Ernst Leitz II a commencé à recevoir des appels angoissés de ses collaborateurs Juifs, demandant son aide pour les faire sortir, eux et leurs familles, du pays. En tant que Chrétiens, Leitz et sa famille, à Nuremberg, étaient à l’abri de l’Allemagne nazie et des lois qui restreignaient la circulation des Juifs et leurs activités professionnelles.
Pour aider ses travailleurs juifs et leurs collègues, Leitz a silencieusement mis en place ce qui est connu par les historiens de l’Holocauste comme « the Leica Freedom Train », un moyen détourné pour permettre aux Juifs de quitter l’Allemagne, sous le couvert de recrutement par Leitz à l’étranger. Employés, commerçants, membres de la famille, et même les amis des membres de la famille, ont ainsi été « affectés » à la vente des Leitz en France, en Grande-Bretagne, à Hong Kong et aux États-Unis.
Cette activité s’est intensifiée après la Nuit de cristal de Novembre 1938, au cours de laquelle les synagogues et les magasins juifs ont été brûlés dans toute l’Allemagne.
Les « employés » allemands descendaient du paquebot sur un quai de New York, et prenaient la direction du bureau de Manhattan de Leitz Inc, où ils trouvaient rapidement un emploi dans la photographie. C’est ainsi que des concepteurs, des techniciens, des vendeurs, des distributeurs et des écrivains de la presse photographique ont émigré de l’Allemagne nazie. Chaque nouvel arrivant avait autour du cou son symbole de la liberté : un appareil photo Leica.
A ces réfugiés, était versée par Leitz une allocation, jusqu’à ce qu’ils puissent trouver du travail.
L’histoire du « Leica Freedom Train » a été à son apogée en 1938 et au début de 1939. Puis, avec l’invasion de la Pologne le 1er septembre 1939, quand l’Allemagne a fermé ses frontières. A ce moment, des centaines de Juifs en danger se sont échappés en Amérique, grâce aux efforts de Leitz. Comment Ernst Leitz II et son personnel ont pu faire.

Leitz était une marque internationalement reconnue, qui avait du crédit pour le Reich. La société a produit des télémètres et d’autres systèmes optiques pour l’armée allemande.
En outre, les nazis avaient désespérément besoin de devises étrangères, et Leitz était le seul, sur le grand marché des produits optiques vendus aux Etats-Unis.
Malgré cela, les membres de la famille et l’entreprise Leitz ont souffert de ces actions. Un haut dirigeant de la société, Alfred Turk, fût emprisonné pour avoir aidé des Juifs, et fût libéré après le versement d’un important pot de vin.
La fille de Leitz, Elsie Kuhn-Leitz, fût également emprisonnée par la Gestapo, après qu’elle fût arrêtée, à la frontière, aidant des femmes Juives à passer en Suisse.
Elle fût finalement libérée, non sans subir un interrogatoire très dur. Elle fût également soupçonnée d’avoir amélioré les conditions de vie de sept à huit cent travailleuses forcées ukrainiennes, toutes des femmes, qui avaient été affectées à des travaux dans l’usine en 1940.
Après la guerre, Kuhn-Leitz reçu de nombreux honneurs pour son aide humanitaire et pour ses efforts, parmi eux les Palmes académiques en France en 1965, et la Médaille d’Aristide Briand de l’Académie européenne en 1970.
Pourquoi personne n’a raconté cette histoire jusqu’à présent ? Selon le regretté Norman Lipton, un écrivain indépendant et rédacteur en chef, la famille ne voulait pas de publicité pour ses efforts héroïques. Ce n’est qu’après que le dernier membre de la famille Leitz soit mort, que le « Leica Freedom Train » a enfin été révélé.
Il fait maintenant l’objet d’un livre, La plus grande invention de la Famille Leitz : Leica Freedom Train* du Rabbin Smith Dabba Frank, né en Californie, et qui vit actuellement en Angleterre."

(texte emprunté à Gérard Cattan (c))

Passionnant !
Merci, Darius, j'ignorais tout cela (malgré mon pseudo !)

JC fabricant d'optique ??

Voici le lien vers son "usine":

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Opticien ébéniste seulement :
Fabrication de lunettes de WC
(Comme disait Coluche...)

:Lollol: Wouala ! Tu as le complet !

Salut Darius! On m'en propose une d'occasion en bon état. Qu'est ce que tu en dis, toi, elle vaut le coup ou pas pour un SIG 553 ou un FASS90? Jolie bête quand même. Et pour le réticule: je ne sais pas lequel a la lunette qu'on me propose, mais ELCAN t'avait envoyé la version militaire sur simple demande? Ils t'ont facturé tout de même le réticule, j'imagine, te souviens-tu combien ca t'a couté? Merci de ta réponse et à bientôt!

Raaaaaaaaaaaaaaaa j'suis dégouté. Vous là bas, vous avez la possibilité de vous passioner. Vu l'accessibilté des armes. Je ne parle pas de  . C'est dans vos gènnes. Comme nous ici avec la charcuterie ...

dans une autre vie je voudrais bien être un corse suisse moi ,vous avez vraiment que du bon vous tous

Je te rassure, pour ma part, Suisse pourquoi pa. Mais pa Marseillais     


Ok Ok ok je me

Beau matos les bras m'en tombent! ( le reste aussi d'ailleurs  )