la WW1 les chars allemands

Je vous propose un volet sur les chars allemands de la Grande Guerre, sujet à compléter par des photos, des commentaire si vous en avez, ou en trouvez.


Les premiers à s'initier dans les chars de combat furent les britanniques qui, pendant la bataille de la Somme, alignèrent 49 chars d'assaut (tanks Mark I) pendant le combat. C'était le 15 septembre 1916 à Flers-Courcelette.

1/ les chars crées par les allemands :

Suite à cela, le ministère allemand de la guerre confia, en novembre 1916, à sa Verkehrtechnischen-Prüfungs-Komission (V.P.K.: commission d'examen des techniques de communications) la mission d'étudier la mise sur pied rapidement d'un véhicule blindé.
Cette commission mis sur pied un char appelé A7V (nom de l'Allgemeines Kriegsdepartment 7 abteilung Verkehrwesen dont dépendait la V.P.K.). Le nom de ''véhicule blindé d'assaut'' ou ''char d'assaut'' (sturmpanzerwagen) ne sera adopté officiellement qu'en septembre 1918.

Six semaines après avoir étudié le sujet, les plans du char furent soumis au ministère de la guerre en juin 1917 le Kaiser Guillaume II en personne assista à une démonstration d'un prototype en bois à Marienfelde. On commanda 100 châssis avec moteurs. Ceux-ci furent prêts vers juillet 1917 mais la réalisation des chars pris du retard et le premier char fut achevé fin octobre 1917 et livré en novembre.
Il était armé de 6 mitrailleuses MG08 et d'un canon belge de prise, Maxim-Nordenfelt de 57mm dont les obus pouvaient percer à 2000m les blindages de tous les chars ennemis.

La première apparition officielle, en service, eut lieu en février 1918, quand le bataillon n°5 Rohr en fit la démonstration devant l'empereur Guillaume II.

En mars 1918, le Stuka a combattu à Urivilliers, près de St Quentin.
C'était le seul Stuka en activité. Les stuka II et III ne touchèrent leurs 5 chars qu'en avril 1918.

Les chars sortaient de l'usine peints gris mat. Ce n'est qu'au dépôt, à Charleroi, qu'ils reçurent une peinture feldgrau puis une peinture de camouflage à partir de mai 1918.
En septembre 1918, une autre peinture leur fut donnée '' camouflage d'automne'' en zones séparées par des filets noirs. Autant en mai il était donné libre cours aux peintres, autant en septembre des codes étaient donnés.


Armement des chars:
-1 canon de 57mm avec 300 à 400 obus à bord dont 50% d'obus à shrapnells, 30% d'obus perforants et 20% d'obus explosifs
-6 mitrailleuses MG08 avec 40 à 60 caisses de bandes M1915 contenant chacune 250 cartouches soit un total de 10.000 à 15.000 coups
-2 fusils antitanks ''Tankgewehr 1918''
-chaque membre du char est armé d'un pistolet P08

Pour communiquer dans le char, on ne pouvait s'entendre vu le bruit alors on imagina un système de lampe :
-lampe blanche allumée : ''attention ! soyez prêt à tirer !''
-lampe rouge allumée : ''feu !''
-lampe éteinte : '' stoppez le tir !''

2/ les chars récupérés par les allemands: les beute-panzer

Après la bataille de Cambrai, fin novembre 1917,les allemands récupérèrent 100 tanks
Britanniques Mark IV abandonnés sur le terrain et les remirent en fonctionnement.
Dès la remise en fonctionnent ils créèrent 4 stuka:
-stuka 11 commandé par le capitaine Koch. Opérationnel dès mars 1918
-stuka 12 commandé par le capitaine Von Frankenberg. Opérationnel en mars 1918
-stuka 13 commandé par l'Oberleutnant Wilhelm. Seul stuka bavarois. Opérationnel en avril 1918
-stuka 14 commandé par le Capitaine Negenborn. Formé et opérationnel le même jour: en mai 1918
-stuka 15: formé en aout 1918 et équipé de 5 tank ''Whippets '' qui sont des chars légers pris aux britanniques

Il y a 8 hommes dans les beute-panzer

Une petite photo pour voir ce qu'était l'un des chars allemand :
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Un triste résultat et un goût amère dans la bouche, c'est ce qui ressort d'une guerre stupide !
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Ben dis donc !
Y en a dans ta p'tite tête blonde !

LEICACECILIA a écrit:Ben dis donc !

Non chef, j'ai l'idée, je cherche et je trouve sur internet mais aussi j'ajoute ma sauce.
A vrai dire j'adore cette période de l'histoire tout comme la WWII.

Je comprends. C'était ta jeunesse...

En fait ce char comme tous les gros chars de la WW1 (le St Chamond chez nous par ex) conçu d'après les capacité de destruction demandées par les militaires de l'état major avait des pieds d'argile et était inefficace: il s'embourbait très vite et était alors à la merci des 75 de campagne.

Louis Renault qui était un authentique génie (mais bizarre, aphasique et érotomane) avait compris qu'il fallait partir du postulat inverse : Qu'est ce qu'on peut réellement mobiliser en tout terrain avec ce que je sais faire (constructeur de poids lourds et autobus) comme moteur et transmission? La réponse fut très modeste, 2 hommes et soit un petit canon antipersonnel ou  une mitrailleuse : le FT 17 une vraie réussite de plus bien trop véloce pour être contré par l'artillerie de l'époque.

C'est vrai que les débuts furent délicats dans tous les camps.