Hopital slovaque

Il y a pas mal de temps (environ 2 ans) mon épouse et moi avions été voir une personne de la famille lourdement handicapée suite à un AVC, d'abord l'hôpital n'est pas simple à trouver surtout en pleine nuit où le parking est totalement dans le noir, l'entré non indiquée et elle aussi dans le noir !
Une faible lueur voire un crachouillis" guida nos pas et ô miracle c'était là. Au bout de je ne sais trop quoi nous apercevions une sorte d'accueil, bref, nous demandâmes à "cette gentille personne" la chambre de madame untel.   C'est pas là, c'est pas l'heure et j'en sais rien, je suis pas payée pour ça!
Bien après avoir fait la rencontre d'une infirmière au hasard du "temps qui passait" elle daigna nous renseigner gentiment : "allez au bout de ce couloir, il y a un ascenseur, prenez le jusqu'au (...) et là demandez, c'est le service. Ce que nous fîmes, enfin en principe.
Le dit couloir était  totalement dans le noir, il mesurait environ 50 mètres et enfin une faible lueur d'une ampoule de 20 watt peut-être vint éclairer nos souliers !   Malheureusement le couloir continuait, de la même longueur environ et rien au bout !
Rage divine ! L'envie de pisser me vint, qu'elle stupide idée, finalement vers de ce qui pouvait être "une fin de couloir" une porte indiquait "WC" ô soulagement. Je fonce et je cherche l'électricité, le bouton, l'interrupteur, rien   merde il doit bien y en avoir un quelque part. L'odeur me fit dire que je ne devais pas être loin de ce que je cherchais, en effet je butte sur ce que je supposais être une cuvette de toilettes. J'en pleurais tellement ça soulageait. Jusqu'à aujourd'hui je ne sais pas où j'ai pissé.
Finalement on trouve du monde et évidemment la personne que nous cherchions avait été transférée. Voici une photo de l'équipement, et je vous jure que c'est la triste réalité, les hôpitaux slovaques ne sont que des mouroirs, rien d'autre.
Il vous faut apporter : vos oreilles, couverts, draps, papier cul, linge (normal) en bref tout sauf le lit, quoi que je me pose des questions :

Ça fait pas trop rêver, la Slovaquie...
Vaut mieux être en bonne santé ici
que malade là-bas !

Pour être très sincère ce que tu vois là et ce que j'ai écris est "sage" !   Si le malade n'est plus intéressant, on s'en occupe plus purement et simplement sauf des médicaments genre tranquillisant ou antidouleur et rien d'autre.
Si tu peux pas bouffer seul et bien démerdes toi, appelles quelqu'un et si la personne est éventuellement disponible ça ira peut-être ou alors fais venir ta famille etc ... Les infirmières sont là pour toucher leurs payes, rien d'autre. Un peu de boulot tout de même.
J'ai été soigné avant la séparation des deux pays et j'avoue que tous se sont donner à fond pour un français, merci. A l'époque j'avais pas fais attention à tout ça. (J'avais fais une chute et je m'étais sérieusement ouvert l'arcade sourcilière).
Un médecin à l'hôpital est acheté, si tu payes pas en plus, tu attends toute la journée, voire tu reviens le lendemain. Pots de vin obligatoires, le cousin de mon épouse roule en VW 4 x 4 maintenant avant il avait 1500 FF par mois et encore. Là il bouffe à l'œil, dessous de table etc ... C'est pas qu'il soit méchant mais disons qu'il s'est "fait la main" sur quelques personnes avant de "réussir", il est chirurgien !   Il y a eu du "déchet", mais là bas ça fait partit des taux de "non réussite".

magdeburg98 a écrit: ... C'est pas qu'il soit méchant mais disons qu'il s'est "fait la main" sur quelques personnes avant de "réussir", il est chirurgien !   Il y a eu du "déchet", mais là bas ça fait partit des taux de "non réussite".

D'après un copain la  "coopération", le service militaire des médecins en Afrique ça servait aussi à ça dans certaine spécialités (il était coopérant à Madagascar).