Ce n'est pas du Lefaucheux .... mais du Fouque .... système rare .

Fusil à canon coulissant Système Fouque :

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Fusil mono-canon 
Longueur totale : 1130 mm 
Longueur canon : 740 mm 
Longueur détente – crosse : 340mm 
Calibre : 16 / 50

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Poinçons et Marquages :

Sur la plaque du dessus dans le quel coulisse le canon un nom : 

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Il y a marqué: "Système Fouque" 
Selon le "Qui est Qui" de Jarlier page 177: 
"Pierre Marie Fouque , Ingénieur Civil ,à Ixelles ( Belgique).
Brevet belge le 5 mai 1867 pour la transformation de fusils de guerre en fusils de chasse "

Pierre Marie Fouque est un Ingénieur Civil Français, ayant dû élire domicile à Ixelles pour pouvoir déposer son brevet en Belgique.
Ce qui explique le brevet Belge et les poinçons de Saint Étienne 

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Poinçon de St Étienne valable de 1836 à 1868 ce qui correspond parfaitement à la période de la broche.
32 dans un cercle , marquage contrôleur 
Le marquage "J-B. R." est celui de Jean Baptiste Rivolier.

Rivolier et Fouque aurait travaillé ensemble à cette époque sur le développement de ce fusil. 
   
118 qui est probablement le numéro de série de l’arme 
Sur l’ensemble des pièces le numéro 22 

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Fusil à canon coulissant avec éjecteur de douille: 
· En sortant la poignée ( soudé au canon ) de sont logement et en la poussent vers l’avant, la canon ce libère de la culasse permettant le chargement ou déchargement.

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· En effectuent ce mouvement l’éjecteur vient buter sur le rebord de la plaque qui recouvre le canon. Cette butée provoque une pression sur la broche de la douille et l’éjecte du canon. L’éjecteur est maintenu en place dans un gorge, forment une glissière et un petit ressort probablement surmonté d’une petite bille vient ce placer, en fin de butée dans le trou prévu à cette effet.  

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· La cartouche vient ce loger profondément dans le canon, laissent un « rebord » qui, en ferment le canon, vient ce mettre dans la culasse. Un moyen de diminuer la perte de gaz puisque la culasse est hermétiquement fermée.
· Enfin d’éviter que le canon s’ouvre, par la puissance du coup de feu, un système de double verrouillage existe : 
o Il faut pousser la poignée du canon dans son logement, afin que la broche ce place sous le chien.
o Sur le rebord du fût une demi –rond « mâle » vient s’encastrer dans un demi-rond « femelle » situé, sur la pièce forment la glissière de l’éjecteur, sur le canon .

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o Avec le rebord du canon qui rentre dans la culasse, la poignée dans son logement et le «mâle » dans la « femelle » , l’ensemble ne présente pas de jeu.    

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© - ® Lefaucheux 2013

Superbe ! Merci !

Merci..

J'aime bien la façon dont tu expliques. C'est clair et facilement compréhensible...J'adore aussi retrouver au travers de ces documents historiques, l'écriture que j'ai connue au porte plume..  Bien plus lisible que les hyérogliphes que l'on peu voir de nos jours..

Système très ingénieux. Belles photos.
Merci !

Merci à toi Eugène pour ces poste de haute qualités:cheers: 

Guy

Pietro a écrit:HIEROGLYPHES  tu deviens dyslexique ...

   oui il m'arrive de tirer avec les deux

En marge du sujet originel, je tiens à signaler que j'apprécie la haute tenue des contributions sur ce forum. Il n'est certes pas le plus fréquenté de la communauté des tireurs, mais il se distingue par sa constance à respecter la langue française dans ses écrits.
(sa change de sertain otre ou j'ai pu lire "merci de respecté la langue française" à l'endroit d'un étranger)

Pour revenir au sujet initial, j'ai l'impression que nous sommes des privilégiés pour gouter en avant première ce qui constitue la matière d'un livre à paraitre prochainement