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arcs et fléches

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Message par ofa20140 26/3/2015, 9:47 pm

comme promis et comme je suis un peut faineant arcs et fléches 2222602150
Tombé progressivement en désuétude depuis quelques siècles avec l’apparition des armes à feu, l’arc connaît un renouveau croissant de par le monde depuis le début du 19e siècle, tout d’abord comme discipline olympique puis, plus récemment à nouveau comme arme de chasse à part entière…
L’arc compagnon fidèle de chasse, de guerre mais aussi de jeux, a su transcender les âges et les cultures en marquant universellement de son empreinte l’esprit humain…
Son retour sur le devant de la scène cynégétique est le fruit des aléas de l’histoire, de l’envie précoce de certains d’un retour sans compromis à une relation plus vraie à la nature et enfin, de l’avènement d’un sport de masse générant un chiffre d’affaire considérable.
Ainsi, au commencement de l’ère industrielle et du règne incontesté des armes à feux, quelques américains ont décidé de prendre le contre-pied de la rationalisation et de l’obligation de résultat, futurs mots d’ordre d’un siècle tourmenté. Le déclic se produit en 1879, avec la publication de « The Witchery of Archery » (La magie de l’archerie) de Maurice Thompson. Cet ouvrage, narrant sur près de 300 pages les aventures de chasse à l’arc de deux frères et de leur esclave noir deviendra rapidement un best-seller dans son domaine. Sur ses traces, le docteur Saxton Pope publie en 1923 «Hunting with the bow & arrow » (Chasser avec un arc et des flèches), ouvrage qui devient en quelques années la bible de la chasse à l’arc moderne. Alors que l’Amérique découvre ses premiers parcs nationaux, que la Frontière disparaît et que ce qui restait de sauvage et de libre se termine dans les réserves avec les Indiens, des chasseurs décident partout à travers le pays d’adopter l’arc comme arme principale de chasse et une saison spécifique leur est même attribuée dès 1934 dans l’état du Wisconsin. En 1937, l’Amérique compte déjà un million et demi d’archers, mais c’est Howard Hill, conseiller technique et figurant du film « Les Aventures de Robin des Bois » avec Errol Flynn, qui passera à la postérité en ouvrant la voie à d’autres célébrités de la chasse à l’arc tel Glenn St. Charles, Earl Hoyt, Fred Bear et plus récemment Roger Rothaar, Chuck Adams ou Dwight Schuh. Un demi-siècle plus tard, près d’un chasseur américain sur cinq chasse au moins une fois par an avec un arc (soit presque quatre millions !) et une industrie spécialisée génère un chiffre d’affaire annuel de plus de 600 millions d'USD !.
Pratiquée dans l’Hexagone dès la fin des années soixante par des passionnés, la chasse à l’arc reste quasi-confidentielle jusqu’en 1986, date de la création de la Fédération des Chasseurs à l’Arc (FCA). En effet, l’arc est alors une arme prohibée à la chasse et il faudra attendre la Directive européenne 92/43 (Faune, Flore, Habitat) puis l’arrêt de la Cour de Cassation de février 1995, pour que son statut soit enfin reconnu. Le travail fourni par les adhérents et les militants de la première heure est enfin récompensé et on peut à nouveau marcher sur les traces de Gaston Phébus, en relisant le « Livre de la Chasse » tout en parcourant les bois et les plaines avec un arc et une flèche… Collaborant étroitement avec les autorités de tutelle (ONC, FNC) et les grandes associations (ANCGG, UNUCR), la FCA forme et informe les personnes attirées par la chasse à l’arc, dans le but de pérenniser ce mode de chasse qui apparaît résolument moderne, respectueux des traditions et de l’éthique.
À ce jour, le statut de la chasse à l’arc en Europe demeure encore assez contrasté : autorisée en France, au Portugal, en Espagne et en Italie – tolérée sous certaines conditions en Pologne, en Suède et en Finlande – totalement interdite dans les pays germaniques (Allemagne et Autriche), ainsi qu’en Grande-Bretagne et en Irlande. Pour chasser à l’arc en France, il faut être titulaire d’un permis de chasser valide et avoir suivi une formation spécifique, tant pratique que théorique et dispensée par la cinquantaine d’associations adhérentes à la FCA.
Choisir la chasse à l’arc, c’est faire le choix d’un mode de chasse exigeant, qui demande plus que tout autre de la persévérance, de la modestie et un entraînement très régulier. En effet, la rusticité et la portée efficace du matériel, requièrent un investissement personnel tout particulier de la part du pratiquant : la démarche de la chasse à l’arc se veut proche de celle de la prédation, une sorte de défi à armes égales avec le gibier convoité.
Chasseur au contact avec l’animal, l’archer doit tout particulièrement soigner son intégration à l’environnement familier du gibier : les odeurs, les bruits ou les mouvements suspects sont autant de sources d’échecs potentiels, qu’il s’attachera à éliminer. Les déplacements se font silencieusement et sans précipitation, en tenant compte des mouvements d’air - le camouflage (en particulier des mains et du visage) est de rigueur – la connaissance du terrain, des habitudes du gibier ainsi qu’une confiance sans faille en son matériel et en soi-même sont les clés du succès.
Concernant les modes d’exploitation de l’arc à la chasse, seule la battue au grand gibier avec chiens et rabatteurs paraît peu adaptée, voire impossible en raison de la vitesse de déplacement du gibier. Les poussées silencieuses, avec des archers postés sur les coulées stratégiques, sont à privilégier. L’affût dans les arbres à l’aide d’un mirador portatif (tree-stand), reste la pratique la plus répandue à l’heure actuelle. La plupart des miradors destinés aux chasseurs à carabines, ne conviennent pas aux archers (distance de passage du gibier souvent trop lointaine ou aménagements handicapant le tir). L’alternative du mirador portatif, pratique, léger et relativement rapide à installer, doit s’accompagner de mesures de sécurité draconiennes - ils sont en effet à l’origine de la majorité des accidents mortels de chasse à l’arc outre-Atlantique. Enfin, la pratique de l’affût en hauteur demande un peu d’entraînement préalable et il conviendra de se familiariser avec les angles de tir qui peuvent se montrer déstabilisants les premières fois.
La chasse à l’approche, demeure la discipline la plus passionnante mais aussi la plus éprouvante. L’archer mettra tout en œuvre pour déjouer les défenses naturelles du gibier convoité et fera la différence par l’accumulation des connaissances acquises au cours des sorties précédentes, sans oublier une patience hors du commun.
Contrairement à un tir à balle, il est rarissime qu’un gibier tiré avec une flèche armée d’une lame de chasse meure de façon instantanée (sauf atteinte d’un centre nerveux), une lame de chasse tue par hémorragie massive et non par choc nerveux et / ou inhibition. C’est pourquoi, l’archer conscient de ses limites, respectera une distance et un angle de tir permettant d’atteindre à coup sûr le cœur ou les deux poumons afin de garantir au gibier une mort propre et rapide. Avec une flèche bien placée et des lames bien affûtées, les distances de fuite sont courtes et les traces de sang sont telles que le gibier est retrouvé aisément. Tous les plus grands animaux ont été chassés à l’arc avec succès, mais il va sans dire qu’un minimum de connaissances anatomiques et un matériel adapté sont impératifs.
== Les Arcs et les Flèches ==
Les premiers arcs de chasse primitifs, sont apparus environ dix mille ans avant notre ère. Leurs conceptions et leurs usages sont très divers, chaque époque et chaque culture possède son type d’arc propre. Les plus connus appartiennent aux traditions médiévales anglaises et japonaises, ou encore aux périodes des grandes invasions avec les arcs composites turcs et mongols… La véritable révolution interviendra bien plus tard, dans les années soixante avec l’invention par Jennings et Allen, des arcs à mécanismes (ou encore à poulies) exploitant le principe de démultiplication des forces, à l’aide de poulies excentriques. Ainsi, lorsque l’on arme un arc à poulies, dans la première moitié du geste on s’oppose à la puissance totale de l’arc (contrairement aux arcs traditionnels où la puissance de l’arc est proportionnelle à la sollicitation exercée sur les branches). Au moment du basculement des poulies sur leur axe, on se trouve soulagé de 50 % à 75 % de la puissance nominale de l’arc. On peut alors garder sa position armée bien plus longtemps qu’avec un arc traditionnel et cela s’avère utile à l’affût ou dans le cadre de l’utilisation d’un viseur. Si les arcs à poulies représentent aujourd’hui plus de 80 % des arcs utilisés à la chasse, ce n’est pas un hasard : un débutant peut choisir dès le départ une puissance élevée (60 livres par ex.), l’allonge (amplitude de traction de la corde) étant spécifique et adaptée à l’archer, la régularité et la précision du tir en sera accrue d’autant. La portée pratique de tir est sensiblement augmentée et il n’est pas rare de pouvoir effectuer des tirs efficaces au-delà de 35 mètres. Cependant, les traditionalistes leur reprocheront leur poids, leur relative fragilité et leur dépendance face à des réglages parfois fastidieux.
Les autres arcs, appartiennent à la famille des arcs dit « classiques ou traditionnels ». Ils sont généralement disponibles en deux variantes : les démontables et les monoblocs. Les démontables sont mieux adaptés au transport (utile pour ceux qui voyagent) et offrent la possibilité de monter sur la même poignée une paire de branches de puissance différente, ce qui permet d’avoir une paire de branches pour le petit gibier et une autre (plus puissante) pour le grand gibier. On distingue deux principales sous-familles : les arcs droits (Longbow) et les arcs recourbés (Recurve). Les arcs droits dérivent directement de la tradition anglaise et se différencient par un poids plume, une longueur de branche imposante (jusqu’à 1m90) et un rendement mécanique variable selon les modèles, mais globalement assez moyen. Les arcs recourbés modernes s’inspirent du style oriental, ils possèdent un rendement mécanique supérieur (du fait même de leurs courbures), ils sont plus courts 1m55 à 1m70 et sont donc plus pratiques à utiliser en milieu boisé. Dépourvus de viseurs, ces arcs imposent de tirer selon la méthode dite du « tir instinctif » et en conséquence nécessitent un entraînement régulier et soutenu (particulièrement dans les puissances élevées).
Les flèches et leurs différents armements, ont eux aussi suivi les derniers développements technologiques. Les fûts en bois (de Cèdre en général) ne sont plus utilisés que par une minorité - l’évolution dans le domaine des flèches date des années cinquante avec l’apparition des fûts en aluminium offrant une régularité et une robustesse à un niveau de production de masse. Sur un marché toujours en expansion, une nouvelle génération vient d’être lancée et il semble que la nouvelle combinaison carbone / aluminium soit d’une résistance à toute épreuve… La flèche est un élément primordial à choisir en tenant compte de nombreuses variables, dont la puissance de l’arc, l’allonge de l’archer, ou encore le poids de la lame. De même, le choix des lames de chasse est à soigner particulièrement : choisir des modèles simples, résistants, d’un poids cohérent, et faciles à affûter semble le meilleur compromis.
L’empennage est peut-être la seule composante qui n’ait pas vraiment connu de révolution. Avec un arc traditionnel et sans repose-flèches, on utilise des plumes naturelles manufacturées et avec un arc à poulies des vanes (plumes plastiques), moins onéreuses, offrant une meilleure durabilité et résistance à l’humidité.
== Les Accessoires ==
Le marché de l’archerie étant un marché très convoité, il existe une multitude d’accessoires à disposition du chasseur-archer. On opère une distinction entre les équipements destinés à l’arc lui-même et ceux destinés à l’archer. On ne retiendra pour débuter que trois accessoires indispensables : les carquois, les protections de doigts et les protections d’avant bras. L’accessoire qui peut faire la différence sur le terrain demeure sans aucun doute le carquois et c’est pourquoi son choix devra faire l’objet de soins tout particuliers. Il existe deux familles de carquois : les carquois d’arc (fixes ou démontables), pratiques et compacts mais qui alourdissent l’arc – les carquois d’archer (de dos ou de hanche), plus ou moins encombrants selon les modèles, ils sont en général à déconseiller en milieu boisé mais sont parfaits pour l’entraînement. Le choix se fera essentiellement en fonction des pratiques de chasse, du confort d’utilisation, de la capacité en nombre de flèches et bien-sûr, du goût de chacun (style traditionnel ou compound). En second lieu , ce sont les protections de doigts (gantelets ou palettes), qui seront à choisir et cela selon deux critères : confort et durabilité. On peut ajouter qu’il est fort utile par temps de pluie d’en disposer de supplémentaires, afin de pouvoir en changer si nécessaire. L’acquisition d’une protection d’avant-bras (ou bracelet), sorte de brassard à positionner sur l’avant du bras d’arc (bras gauche pour les droitiers), soulagera les débutants de douleurs inutiles et empêchera les vêtements trop amples de perturber la décoche.
Les possesseurs d’arc à poulies devront quant à eux acquérir un accessoire de plus, puisque la loi précise qu’un arc bandé doit systématiquement être transporté dans une housse.
== La chasse du petit gibier à l’arc ==
Pour aborder la chasse du petit gibier à l’arc, il faut tout d’abord se remémorer un fameux adage toxophile : « With the bow and arrow, every game is big game », qui veut dire : « Avec un arc et une flèche, tout gibier est du grand gibier ». Cette opinion est unanime parmi les chasseurs à l’arc et tout gibier, quel qu’il soit, procure à l’archer une satisfaction et un plaisir sans cesse renouvelé. Il est cependant vrai que si la chasse du petit gibier est peut-être une des plus ludique, elle est également celle qui demande le plus de maîtrise et d’expérience. Un entraînement spécifique sur des cibles mobiles (tant au sol qu’en l’air), doit être sérieusement envisagé et dans ce cas seul les archers pratiquant le tir instinctif sauront faire la différence. La chasse du petit gibier à l’arc demeure le territoire quasi-exclusif des archers traditionnels, qui en privilégiant un tir rapide et dynamique pourront réaliser des tirs efficaces. L’arc à poulies, en raison de sa procédure de tir moins homogène et plus lente, reste plus adapté au tir sur gibier statique que sur gibier en mouvement.
Ainsi, un matériel particulier sera adopté afin de pratiquer cette chasse, notamment dans le but de garantir certaines conditions de sécurité évidentes. En conséquence, on veillera à ne jamais tirer de flèches armées de lames de chasse en dehors des conditions d’un tir fichant, et on utilisera uniquement des pointes assommoirs en caoutchouc (ou blunt) pour le tir au vol. Les armements des flèches seront entièrement à revoir et on ne pourra pas utiliser, sans les adapter, les mêmes lames pour le grand et le petit gibier, car dans ce dernier cas on tuera plus par effet de choc que par hémorragie. La résistance des petits animaux peut parfois surprendre : un faisan tiré au vol avec une flèche munie d’un assommoir peu rapidement reprendre ses esprits et s’échapper - un lièvre traversé par une simple lame peut encore parcourir plusieurs centaines de mètres. Il est donc primordial de munir ses lames d’arrêtoirs plus ou moins volumineux (une simple rondelle peut suffire) et pour le gibier à plumes, de posséder un bon chien de rapport ou de bonnes jambes !
La chasse du petit gibier à l’arc peut s’envisager d’une manière similaire à celle pratiquée au fusil, mais en ayant toujours à l’esprit la contrainte d’une distance de tir efficace plus limitée. On pourra donc, moyennant quelques aménagements, organiser des battues : dans la mesure du possible on limitera l’écart entre les tireurs à moins d’une dizaine de mètres et on multipliera les actions à un rythme soutenu dans des enceintes ou des parcelles de taille plus réduite. Des chiens d’arrêt et/ou de rapport pourront alors être des auxiliaires précieux.
La chasse devant soi en solitaire est également possible, mais exige une très bonne connaissance du territoire et encore plus de persévérance. Là encore, un chien d’arrêt est des plus utile. Le gibier d’eau représente sûrement le challenge le plus passionnant pour un chasseur à l’arc, mais en raison de distances de tir souvent trop importantes, les canards ne tombent que rarement sous des flèches. Toutefois, en conjuguant l’utilisation d’appelants (vivants ou en plastique) et d’appeaux, on peut obtenir sur des zones de poses fréquentées, de bon résultats.
L’utilisation de chiens pour la chasse du petit gibier à l’arc, doit être très encadrée. Il faut tout d’abord être vigilant face aux blessures potentielles qu’une lame de chasse peut leur occasionner (lors du rapport d’un gibier fléché ou en tenant son arc avec une flèche encochée à leurs côtés) – ensuite ne pas oublier qu’à l’arc un chien trop impulsif ou mal dressé réduira considérablement les opportunités de tir – enfin comme son maître, il devra être patient.

== La régulation des Ragondins à l’arc ==
Introduit en Europe dès la fin du 19e siècle en raison de la qualité de sa fourrure et de la facilité de mise en œuvre de son élevage, le ragondin ou Myocastor a fait la fortune de l’industrie pelletière jusqu’en 1929. Mais la crise aidant, les élevages ont été progressivement abandonnés et des individus se sont échappés ou ont été purement et simplement relâchés. En raison de ses bonnes facultés d’adaptation et de la quasi-absence de prédateurs, le Ragondin a colonisé en un demi-siècle l’ensemble des zones humides naturelles de l’hexagone.
On distingue dans la problématique du Ragondin deux types de nuisances : les dégâts comportementaux (dégâts à l’hydraulique et aux ouvrages entraînant effondrements, envasements et fuites d’eaux dans les berges et les digues) et les dégâts alimentaires (destructions des cultures agricoles, sylvicoles et maraîchères).
Les moyens qui ont été mis en œuvre à ce jour, sont à classer dans deux catégories : tout d’abord les moyens chimiques (les anticoagulants, tel la Bromadiolone), techniques coûteuses, dangereuses, peu sélectives et interdisant toute consommation des prises – puis les moyens physiques : le piégeage, le déterrage, les battues ou tirs de destruction et la chasse.
L’alternative d’une régulation des populations de Myocastor à l’arc appartient à la dernière catégorie citée, mais s’en distingue en plusieurs points.
Contrairement aux autres méthodes décrites, ci-dessus, la chasse à l’arc est silencieuse (pas de détonation), peu dangereuse (faible portée des armes en conditions normales de tir) et en général bien perçue par le grand public. Chasse individuelle discrète, elle s’avère générer peu de dérangements pour les autres espèces animales et peut s’enorgueillir d’être une activité non polluante, les archers récupérant dans la mesure du possible les flèches tirées.
La chasse à l’arc du Ragondin est un mode de régulation naturel peu contraignant, sans danger, sélectif et peu coûteux pour la collectivité, qui de surcroît se révèle une très bonne école pour les jeunes chasseurs-archers ne bénéficiant pas d’un accès à un territoire et désirant acquérir de l’expérience. De plus, elle s’avère très récréative et demande parfois un peu de courage et d’ingéniosité, lorsqu’il s’agit de récupérer sa prise au milieu d’un cours d’eau !
Le tir des ragondins s’effectue depuis la berge, au petit matin ou au crépuscule, lorsque les animaux sont le plus actifs. Ils peuvent aussi se faire depuis une embarcation, mais dans ce cas, les tirs sont plus difficiles car généralement plus instables. La méfiance des ragondins, exige d’être parfaitement camouflé dans la végétation de la berge.
Ainsi, avec des intervenants motivés et une organisation rigoureuse (tenue d’un journal de prise, des interventions réduites dans le temps et l’espace), la chasse à l’arc apparaît comme un mode de régulation efficace des populations de Ragondins.
Des expériences menées dans plusieurs départements avec des associations de chasseurs à l’arc, se sont révélées être de francs succès et représentent des exemples à suivre.
Toujours du même auteur :
TECHNIQUE D’AFFUT : LES MIRADORS PORTATIFS Compacts, légers et portables, les tree-stands connaîtront-ils chez-nous le même succès qu’outre-Atlantique ?
D’un usage quasi-confidentiel lors de son apparition aux USA au milieu des années 70, à la faveur du développement de la chasse à l’arc, le mirador portatif (ou « tree-stand ») est devenu depuis une technique de chasse à part entière et l’accessoire de chasse numéro 1, plébiscité par l’ensemble des chasseurs…
En effet, à l’époque les constructions fixes existantes étant inadaptées aux chasseurs à l’arc et la vaste majorité des chasseurs américains pratiquant « à la saison » sur des territoires publics, l’idée d’un mirador bon marché, rapide à installer et suffisamment compact pour rentrer dans un coffre de voiture s’est imposé d’elle-même. Ainsi, les tree-stands combinent-ils tous les avantages classiques de l’affût en hauteur (hors de vue et hors émanations) mais permettent en plus d’avoir un choix illimité dans les lieux de poste et ceci d’une manière relativement rapide et confortable. On pourra donc s’adapter facilement tout au long de l’année aux changements d’habitudes du gibier et installer des postes itinérants sur l’intégralité de son territoire.
Pour autant on n’en oubliera pas les précautions d’usage : un bon repérage ainsi qu’une bonne connaissance de son territoire et du gibier qui le fréquente, un essai au préalable et des bottes en caoutchouc sont autant de garanties de succès… C’est pourquoi on choisira notamment son emplacement en fonction des vents dominants (spécialement sur terrain pentu ou en montagne) et de l’axe de passage éventuel du gibier (proximité de coulées), tout en prenant soin d’éliminer au préalable les obstacles gênant le tir (branches et feuillage).
Le tree-stand, comme son nom l’indique, requiert pour son utilisation la présence d’un arbre (si possible sans branches basses) et a pour principe de fonctionnement l’immobilisation du siège contre le tronc par la simple action du poids du chasseur. On distingue alors trois types principaux de tree-stands : les auto-grimpants (sur le principe des grimpettes d’élagueur), les sièges échelles (versions allégées de nos chaises d’affût en acier) et les pliables qui nécessitent des accessoires pour se hisser sur l’arbre.
Ces derniers modèles sont les plus répandus en Europe à l’heure actuelle et ont pour avantage d’être les plus légers et les plus compacts mais aussi les moins onéreux. On prendra soin lors du choix de son matériel de considérer avec attention : les dimensions de la plate-forme (le manque de confort et d’espace pour les jambes entraîne souvent fatigue et stress) - la hauteur du siège et la possibilité de le rabattre pour se tenir debout - les matériaux utilisés (l’aluminium, plus léger que l’acier et ne craignant pas la rouille est à privilégier) - la robustesse et la qualité de la construction (les cliquetis et autres parasites sonores sont à proscrire) - le système d’arrimage au tronc (les chaînes lourdes et bruyantes ont été abandonnées au profit de sangles) et enfin les accessoires de série : sangles de portage, repose-pieds ou encore support de carabine.
Les modèles pliables ne disposant pas dans leur conception de dispositif d’aide à l’ascension il faudra utiliser des marche-pieds (ou « tree-steps ») afin de se hisser et d’installer le tree-stand. Ces « marches » sont peut-être les accessoires sur lesquels il faudra être le plus vigilant car elles doivent supporter tout votre poids lors de la mise en place, et hiver comme été, sous le gel ou sous la pluie elles ne doivent pas se transformer « en savonnettes ». Il en existe deux variantes : celles à visser dans le tronc et celles à sangle (ces dernières seront bien sûr à privilégier pour ne pas abîmer le bois de coupe…). On tentera d’éviter les modèles simplistes, monoblocs et de section ronde, qui avec des bottes et un peu de boue se révèlent trop dangereux, et privilégier les modèles crantés et de section carrée.
Enfin, il faut garder à l’esprit que l’angle de tir induit par la hauteur à laquelle vous placerez votre tree-stand peut significativement faire varier vos atteintes (particulièrement sur des tirs très proches). Les archers-chasseurs devront spécifiquement être attentifs à ce facteur et se familiariser avec ce phénomène en s’entraînant en situation sur des cibles trois dimensions.
== Sécurité ==
Aux USA plus de 80% des accidents de chasse mortels sont liés à une mauvaise utilisation d’un tree-stand – l’usage d’un harnais de sécurité est vivement conseillé, pour ne pas dire obligatoire (les ceintures livrées d’origine avec les tree-stand ne représentent pas un réel gage de sécurité) – il va s’en dire qu’une vérification complète du matériel avant chaque sortie est de rigueur (vis, sangle, câbles) – en cas d’oubli du harnais ou de fatigue excessive il vaut mieux s’abstenir… Après installation on utilisera une cordelette pour hisser son matériel sur la plate forme et en aucun cas on ne grimpera avec sa carabine ou son arc en bandoullière

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Message par LEICACECILIA 26/3/2015, 11:59 pm

Ouf de quoi lire !
Il est tard, je préfère me régaler de cet exposé demain matin.
Merci Fabrice !!! arcs et fléches 257188748 arcs et fléches 257188748 arcs et fléches 257188748

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Message par ofa20140 28/3/2015, 10:19 am

bon demain matin photos avec explications , des modéles d'arcs et de leurs fléches et de leurs différentes lames  , le grand gibiers ,gibier a plumes ou a poils( chut chut chut arcs et fléches 2222602150 ).
les différents empennage des fléches ( plumes naturelles ou plastique ).

bonne journée.

ofa20140
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Message par Invité 28/3/2015, 11:26 am

Désolé, je me suis endormi dessus. Crying or Very sad  çà va aller mieux cet aprèm

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Message par explorateur 28/3/2015, 1:34 pm

Idem pour moi  arcs et fléches 3610695981 je suis tout ouïe !!!!
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Message par Invité 28/3/2015, 2:15 pm

Ouais. A part " Cochise" je n'y connais rien. Mais çà m'intersse vraiment Wink

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