L'Empire Ottoman dans la guerre de 14- 18 comment, pourquoi et surtout suite et contexte

On sait en Europe que l'Empire Ottoman fut l'allié de l'Allemagne grâce à la défaite des Dardanelles (Çanakkale en turc -Tchanakkalé*) mais on ne  sait plus guère les circonstances historiques qui l'amenèrent là et si Mustapha Kemal Atatürk est connu on ne connait pas les événements catastrophiques qui l'amenèrent au pouvoir. A la demande générale de 2 participants je vais développer le sujet en étant aussi synthétique possible pour quelque chose de fort complexe.

On considère que le puissant et menaçant empire commence son déclin avec l'échec du deuxième siège de Vienne en 1683. L'échec en lui même n'était pas catastrophique car Vienne était loin, trop loin pour la logistique de l'époque, mais après un début de siège en retard et  une retraite calamiteuse et en désordre la démonstration est faite aux nations occidentales que l'empire n'est plus ce qu'il était (conséquence : le paşa (pacha*) commandant l'armée du siège est invité par le sultan à se suicider ...).


Parallèlement la Russie qui est encore au moyen-age et ce sans exagération  essaye de se développer et d'accéder à la technologie occidentale à partir du règne de Pierre-le-grand (1672-1725) règne à partir de 1682.


L'empire Ottoman est un empire multi-ethique et multi-culturel avec une tolérance très supérieure à la moyenne de l'époque. Chrétien (grecs et arméniens) juifs (hispanophones cf Dario Moreno) ont très peu de limites: pour des gens ordinaires seule la carrière militaire leur est interdite.

Sautons un bon siècle : Les russes qui progressent ont compris que leur immensité, leur population et leurs ressources leur donnent le potentiel pour devenir une grande nation qui compte à l'égal de la France et de l'Angleterre. Mais pour ça deux conditions : rattraper la technologie européenne, technologie qui progresse sans cesse en plus, et un accès à une mer libre de glace toute l'année contrairement à la Baltique car il n'est de puissance que maritime. Pour cette seconde condition l'évidence c'est la conquête de l'ensemble de la Mer Noire et le contrôle de son débouché sur la méditerranée soit İstanbul** (appelée Constantinople à l'époque) et sa région. Il y aura pour ça des guerres incessantes face à une empire encore en mesure de résister mais s'affaiblissant par désorganisation. Les ottomans auront un répit  avec les  guerres napoléoniennes dont la Russie sort renforcée jusqu'en 1812.

En 1804 le paşa turco-albanais-gréco-macédonnien  commandant les troupes d’Égypte, essentiellement des soldats albanais - province (Millet) de l'empire, décide faire sécession et de général  en chef de devenir vice-roi indépendant d’Égypte sous le nom de Méhémet Ali. Le sultan n'a pas les moyens de s'y opposer et c'est une très grosse gifle.

       

Mais ceci Sahib*** est une autre histoire ... (Rudyard Kipling - le livre de la jungle) ( A suivre)







*Mine de rien vous avez appris à prononcer deux lettres turques !

** avec un point sur le İ majuscule comme en turc;


*** Mot moghol (Mongol) qui signifie propriétaire en turc, Turcs, Turcomans et Moghols étant des peuples d'Asie centrale  proches à l'origine;

La capitale de l'Empire Byzantin a pris le nom de Constantinople sous Constantin le grand au IV siècle après JC. Constantin est l'organisateur du concile de Nicée et le dernier empereur à avoir dirigé un orient et occident réunis. On ne l'imagine pas aujourd'hui mais  Byzance/Constantinople était 3 fois plus grande que Rome et la véritable capitale de l'empire donc par le fait du monde méditerranéen. Après la chute de Rome (en 436 je crois) et sa régression, Constantinople était 10 fois plus grande que n'importe qu'elle ville hors d'Asie.   

Les turcs on commencer à migrer vers le VIII eme siècle depuis l'Asie centrale, peuple nomade et guerrier ils avancèrent lentement mais implacablement. Ils s'islamisèrent en cours de route ce qui semble-t-il renforçât leur unité. Ils grignotèrent l'empire et convertirent partiellement les populations autochtones qui hors des cotes n'étaient pas grecques. L'invasion fut stoppée par la peste noire au milieu du XIV ^eme siècle venue d'Asie par la route de la soie. Route qui, justement, traverse la Turquie et se termine à Constantinople, la peste noire frappa encore plus fort qu'en Europe et tout s’arrêta pendant 60 ans, tout, absolument tout, même la guerre. Il fallu ensuite réorganiser les états réduits à des principautés autonomes par la force des choses. Les turcs ne se lancèrent pas directement  dans la conquête de Constantinople trop bien fortifiée et située, ils la ruinèrent économiquement en s'emparant de toujours plus de terres jusqu'à ce que la ville ne puisse plus entretenir ses fortifications ni payer suffisamment de soldats faute de revenus. La conquête fut faite en 1453 et l'islam devint la religion d'état les turcs s'installant un peu partout. Les sultans ne touchèrent pas les communautés chrétiennes il n'y eu guère de conversions de force (guère en fonction des mœurs de l'époque ...). Bon an  mal an les choses allèrent ainsi jusqu'aux années 1870. L'empire moribond, en crise permanente, soutenu à bout de bras pour des raisons géopolitiques par l'Europe face aux russes, commença à s'en prendre à ses non-musulmans comme boucs émissaires. Exactement comme les juifs au moyen age en Europe furent accusés de  répandre la peste.  De massacres en génocides les chrétiens partirent ou moururent. En 1955 il y eu un dernier pogrom qui s'en pris aux grecs et arméniens d'Istanbul épargnés jusque là et cette fois-ci aussi aux juifs qui avaient été  jusque là non-concernés  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Toutes ces communautés partirent dans les années qui suivirent. Par la fuite des chrétiens et des israélites la Turquie  devint musulmane à 98 %. Au moins 10 % de ces musulmans  sont en fait membres d'une communauté très dissidentes les Alevis pas reconnue par l'Islam. Les derviches tourneurs sont leurs moines et le personnage des romans d'espionnage SAS Elko Krisantem est censé en être un.

L'air de rien j'ai pas mal simplifié et fait des raccourcis ...

En effet, c'est dense mais clair.
J'ai lu tous les livres de Fleming, mais j'ignorais que Elko (et pistolet Astra !)
était un derviche tourneur.

Il y a un SAS (de Gerard de Villiers et non Flemming) qui se passe dans une partie dans le milieu alevis: Dossier Kennedy (n°6)

Malko Linge qui en sait trop sur l'assassinat de Kennedy est poursuivi par tout le monde CIA comprise. Elko Krisantem  le fait cacher dans un monastère* de la communauté turque Alévie de Vienne, communauté aussi discrète qu'impénétrable aux non-initiés, habitude des persécutions oblige.

*Un bâtiment ordinaire transformé intérieurement invisible de l'extérieur

J'ai lu les SAS qui se passent  + ou - à Istanbul, on y trouve un vocabulaire salé que l'auteur ajoute toujours pour faire couleur locale. Après recherche de l'orthographe exacte sur le net car l'éditeur avait fait l'économie de la typographie spéciale, j'en ai une petite collection de ces mots qu'on ne trouve pas dans les cours

Au temps pour moi ! J'ai confondu Flemming avec De Villiers ! (OSS VS SAS...)
J'ai lu les 2 auteurs, et à mon âge, on fait vite un mix dans le cerveau.  
(Ça remonte à une trentaine d'années, faut m'excuser.)

PS j'ai toujours aimé les couvertures des SAS avec de jolies dames.

LEICACECILIA a écrit:Au temps pour moi ! J'ai confondu Flemming avec De Villiers ! (OSS VS SAS...)
J'ai lu les 2 auteurs, et à mon âge, on fait vite un mix dans le cerveau.  
(Ça remonte à une trentaine d'années, faut m'excuser.)

PS j'ai toujours aimé les couvertures des SAS avec de jolies dames.

En fait tu pensais qu'il s'agissait de romans photos
Et comme tu ne gardais que les images en tête le nom des espions....

Ben ouais, mais il n'y avait ni images,
ni rien à colorier...
Déception !

reprenons le fil de l'histoire...

Passé les guerres napoléoniennes appétit de la Russie pour l'accès à la Méditerranée est intact. Sur l'Europe centrale et les Balkans les  populations chrétiennes majoritaires bougent, rejettent un empire qui visiblement est en déliquescence et veulent leur indépendance. Aujourd'hui nous ne connaissons que la guerre d'indépendance grecque (cf.  Lord Byron et son poème sur les Massacres de Chios ?). LE sulat réplique aux révoltes en envoyant des mercenaires aussi violents qu'indisciplinés,  les bachi-bouzouk (başıbozuk =tete félée), terroriser les population auxquelles bien sur le tsar agitateur en sous-main se hâte de porter secours, ce qui donne : 

- Guerre russo-turque de 1806-1812 (perdue)

- Guerre d'indépendance grecque 1821-1829 (perdue, flotte détruite à 95 % à Navarin en Grèce)

- Guerre russo-turque de 1828-1829 (perdue)

- Guerre de Crimée 1853- 1856 (gagnée mais par coalition franco-anglaise)

- Guerre russo-turque de 1877-1878 (perdue)


A chaque fois les russes entrent largement dans le territoire mais les français, anglais et autrichiens (l'Autriche-Hongrie était vaste avant 1918 et relativement puissante du moins au niveau de l'Europe centrale) négocient alors ne voulant en aucun cas que la Russie ait un accès à la  méditerranées et que l'empire appelé dès cette époque l'homme malade de l’Europe ne disparaisse dans un chaos incontrôlable dont le pire pourrait sortir. La Russie qui peine à se moderniser achète à crédit machines et usines clé en main en Europe, fait venir des ingénieurs pour les faire fonctionner et elle paye le tout avec ses matières premières abondantes. Les européens menacent donc de couper l’approvisionnement et le tsar se retire bien obligé  en gardant à chaque fois un bout d'Anatolie pour ne pas avoir l'air d'avoir tout perdu... 

A chaque fois  c'est une humiliation de plus pour la Sublime Porte (c'est le nom du conseil du gouvernement ottoman), La Roumanie prend son indépendance, la guerre civile et l'épuration ethnique font rage dans les Balkans, bien pire que l'actuelle guerre du Congo. Les populations musulmanes, pas toujours turcophones sont chassée vers Constantinople du moins les survivants.       

Travail en cours d'élaboration, à demain ...

"Les populations musulmanes, pas toujours turcophones sont chassée vers Constantinople du moins les survivants."


C'est intéressant. Développe ce point, STP.

Wikipédia, je suis fatigué



"La population musulmane indigène en Grèce n'est pas homogène, elle se compose de trois communautés bien distinctes, les Turcs, les Pomaks et les Grecs. Ces musulmans grecs se sont convertis à l'islam principalement aux XVII^e et XVIII^e siècles. Après la signature du traité de Lausanne en 1923, entre la Grèce et la nouvelle république turque de Mustafa Kemal Atatürk, la population musulmane du pays a baissé de manière significative au cours d'un échange de population. Près de 500 000 musulmans de Grèce ont été échangés contre 1,5 million de chrétiens de Turquie.

Depuis, il est interdit d'utiliser le terme « turc » pour parler des musulmans. Il est donc remplacé par le terme de minorité musulmane (Μουσουλμανική μειονότητα) qui se réfère à une minorité religieuse de la Thrace occidentale, une région de la Grèce du nord-est. Les musulmans de Thrace et les chrétiens d'Istanbul et des îles d'Imbros et de Ténédos sont les seules populations à ne pas avoir été échangées durant l'application du Traité de Lausanne.

La plupart des musulmans grecs autochtones se considèrent comme turcs. Ils composent presque 51 % de la population du nome de Rhodope et 41 % de la population du nome de Xánthi². Des musulmans vivent également dans les îles du Dodécanèse qui étaient occupées par l'Italie de 1912 à 1947. La population musulmane de l'île n'a donc pas été soumise à l'échange de population de 1923. Pour la plupart turcs, ils sont environ 5 000 et vivent à Cos (2 000 membres) ainsi qu'à Rhodes (3 000 membres) - (voir l'article Turcs du Dodécanèse)³.

Les Pomaks vivent quant à eux principalement dans les montagnes du Rhodope, à l'ouest de la Thrace. Les Roms vivant en Thrace sont pour la plupart musulmans.

La communauté pomak, 30 000 habitants, est principalement de confession bektachi4"

Tout le XIX eme siècle est l'histoire d'un délitement de ce qui fut un immense empire. Faute de méthode, de moyens (par où commencer?), l'affolement des élites qui prennent conscience d'un retard qui semble se creuser et la menace russe on concède aux européens la gestion de pans entiers de l'économie, même la petite mais moderne  Belgique eut  quelques morceaux.

Je vais pas détailler ce fouillis, ce qui est important c'est que dans ce partage économique (et fort lucratif soulignons-le) le militaire fut sous-traité dès Mahmoud II en 1826 aux prussiens (l'Allemagne n'étant pas  unie avant 1871 du moins officiellement comme chacun sait). La gestion de la marine et la formation de ses cadres laissée aux anglais dans un premier temps, puis à personne ensuite ce qui en fera une marine fantôme inopérente. Cette habitude d'encadrer l'armée par des allemands au niveau de l'état-major, de se fournir exclusivement en matériel allemand, d'envoyer les officiers se perfectionner en Allemagne pèsera directement sur le choix de son camp par l'empire ottoman en 1914. L'empire étant à ce moment (1914) dirigé de fait par trois officiers pro-allemands: le rôle politique du  sultan étant devenu purement fictif depuis le coup d'état qui a déposé Abdülhamid II en 1908 (probablement assassiné en  résidence surveillée peu après).

Ces trois officiers issu du Comité Union et Progès (CUP) : Enver Paşa,Talaat Paşa, Cemal (où Djemal) Paşa prennent la direction effective de l'empire avec l'idée d'une modernisation maximum mais sans toucher à l'aspect social et religieux du pays profond grâce à un sultan  sans pouvoir réel mais toujours calife c'est à dire commandeur des croyants.


Validé pour sauvegarde à suivre ....

Effectivement, quel fouillis !

J'ai le plus grand mal à rester synthétique tant il y a dire.

Je m'en doute, mais continue :
même si tu as peu de réponses, tu peux constater
que beaucoup te lisent.

Un peu à part :

A partir de  1877 la Turquie eut un soutient inconditionnel en France : l’écrivain Pierre Loti qui était alors extrêmement populaire, Pierre Loti, de son vrai nom  Julien Viaud, rochefortais, était  officier de marine très actif que la marine fit voyager dans le monde entier.

Loti fit de nombreux séjours en Turquie ( 1880 /1900 /1903 /1905 / 1910 /1913) et fut commandant de l'aviso Vautour* représentant la marine française à Constantinople. Turcophone ayant ses entrées informelles au palais impérial grâce a sa célébrité littéraire  il joua par moment un véritable rôle d'ambassadeur-bis. Sa sexualité des plus ambiguës  devait s'épanouir dans le monde ottoman où elle était une norme acceptée (du moins l'éphébophilie). Pour la question d’orient, il soutiendra l’Empire Ottoman (ennemi de la France à l’époque) entant que journaliste et écrivain. 

Le nom de Pierre (Pyier) Loti n'est pas oublié en Turquie : une assez belle rue porte son nom, un lycée francophone (et non lycée français pour les expatriés "Lycée Pierre Loti" ainsi que  le "Café Pierre Loti" installé sur une hauteur d'Eyüp d’où il aimait observer les levers et couchers de soleil. Ce café est un endroit où il faut avoir été et y avoir été vu pour l'élite europhile.



* Sur ce navire il eu sous ses ordres  Claude Farrère, autre futur  écrivain turcophile.

- Ayzadé (1879) Roman inspiré de faits réels qui raconte ses amours clandestines avec un(e) jeune esclave échappé(e) d'un harem (le sexe réel d'Ayzadé fait toujours l'objet d'un débat )
- Fantôme d'orient (1892) pèlerinage sur les lieux ses précédents séjours
- Les désenchantées (1909) fausses confessions de femmes de harem imaginaires mais  d'un bon connaisseur de la société ottomane.

Abdülhamid II destitué et assassiné en 1908 Le très falot Mehmet V son frère cadet lui succède. Le pouvoir dès cette année est assuré pour jusqu'à la fin de la guerre par le triumvirat des Trois Pașas (en turc Üç Paşalar) Mehmet V décédera peu avant la fin de la guerre. Son successeur, son frère Mehmet VI encore plus mou et effacé du faire aux difficiles négociation de l'armistice.

Présentons les acteurs de la tragédie qui se prépare:

- Taalat pașa né en 1874 Grand vizir,  ministre de l'intérieur considéré comme responsable du génocide arménien il sera exécuté à Berlin par un commando arménien après  guerre. Fils de militaire il ne l'était pas lui-même, études supérieures et directeur des postes et fr:. de haut rang.



-Enver pașa né en 1881, formation prémilitaire dès le lycée, effectue une partie de sa formation d'officier en Allemagne et de  +  dans une unité d'élite la garde prussienne. Pour qu'un homme issu d'un milieu à peine plus que moyen bénéficie de tout ça il avait du être repéré comme un sujet exceptionnel et prometteur, de même son mariage avec une jeune princesse impériale. Mort en Russie (Tadjikistan en fait ) en 1922 à la tête de musulman turciques luttant contre les rouges.


-Ahmet Djemal pașa né en 1872. Turc de Grèce (Lesbos) Fils de militaire, fait un lycée militaire. Pas de lien avec l'Allemagne. Se chargeant de la gestion des territoires arabophones il s'y taillera une véritable situation de vice-roi. Sa brutalité envers tout ce qui n'était pas musulman ET turc indisposera les populations et les chefs tribaux et fera sera sans doute le lit de la révolte qui sera levée par T.E. Lawrence un peu plus tard.
Exécuté en  1922 en Géorgie russe par un commando arménien.

Quelques points un peu  secondaires mais qui auront une forte influence sur la suite:

La "guerre italo-turque" ou « guerre de Libye »  (1911-1912). L’Italie était unie depuis relativement peu de temps (1861) et fut défaite en Éthiopie à Adoua en 1896  par des africains bien armés de fusils européens. Ce n'était donc pas encore une véritable puissance  pourtant elle plia en un an l'armée turque raflant au passage une poignée d'iles du Dodécanèse.


Voyant la désorganisation de l'armée ottomane, la totale incapacité de la marine turque à ravitailler les  troupes de Tripolitaine, la facilité avec laquelle les Italiens les avaient battus, les membres de la ligue balkanique: Bulgarie, Grèce, Monténégro, Serbie, attaquèrent l'empire Ottoman en octobre 1912. L'affaire fut pliée en 1 mois les turcs ne parvenant pas  à ravitailler leurs armées alors que le front était à 4 jours de cheval d'Istanbul. Seule la guerre (!) entre les vainqueurs pour le partage du butin permis à l'empire de reprendre le combat avec la Roumanie comme allié de circonstance  et ainsi de reprendre un petit tiers des territoires perdus.

Quelle a été la position de la Turquie
pendant les 2 grandes guerres ?

Pour la première guerre l'explication c'est le but de ce fil  elle s'était alliée à l'Allemagne. Elle n'y était pas obligée mais la neutralité n'était pas possible. J'y arrive doucement doucement ...

Pour la WW2 elle s'est tenue à l'écart de tous les camps, avec son armée issue des restes de 14/18  et non mécanisée elle n'y avait pas sa place. Les turcs ont été  très inquiets de ce que  les russes auraient pu être tentés de faire à l'extrémité est. Le 1 er ministre İsmet İnönü (inconnu des européens) fidèle second d'Atatürk (décédé* en 1938) depuis 1918, vainqueur en 1921 de deux batailles contre les grecs avait une aura suffisante pour gouverner sans discussion ni opposition  durant cette très difficile période.

* Kemal Atatürk est décédé d'une cirrhose alcoolique.

OK, j'attends la suite...

J'ai bien travaillé je trouve et il est tard

Alors pour finir facilement une petite chanson d'époque qui évoque le retour du soldat blessé et brulé au village : Yanık Ömer -Ömer le brûlé par Safiye Alya (1907-1998) re-enregistrement tardif et de bonne qualité par la chanteuse qui avait réellement charmé K.A. par sa voix.

Difficile d'apprécier (traduire) les paroles, pour moi !