Survivre...en France

Je me posais la question sous ce jour de pluie et de froid combien d’entre nous survivraient des années « dehors » 
Je prends comme référence Onada

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Certes ce soldat avait un milieu certes difficile mais avec des températures « positives » donc sans la variation de températures Extrêmes comme chez nous (surtout l’hiver) 

Perso, hormis l’abri d’une grotte je ne m’y vois pas...Même avec un bon feu et mon chien collé contre moi (je ne parle même pas de ma famille)

Je me fais vieux sans doute....

Ça c'est un VRAI survivaliste !
Pas de télé, pas de congélateur, de groupe électrogène, de panneau solaire,
de cuve de 1000 litre de gasoil, de médicaments (homéopathiques ?), de CB...
Sa bite et son couteau.

- Onada vivait aussi au milieu d'une nature généreuse et pillait et tuait des villageois lors de raids occasionnels

- Officier commando donc physique hors norme + formation préalable  à la survie en stage commando (on précise "école à la réputation terrible") 

- Réserve de munitions , il avait encore 500 cartouches en 1974

- Le mode de vie d'autrefois préparais de toute façon à une vie plus dure. Doté de qualités physiques médiocres et avec une scoliose significative j'ai été affecté au SM dans une unité de service de faible valeur militaire avec d'autres très très moyens. La plupart étaient déjà ouvriers ou travaillaient à la ferme avec les parents. Nous réalisions banalement, au moins au niveau des marches avec fusil (MAS36) et sac à dos, ce qui serai considéré comme une "performance" aujourd'hui.

Le mode de vie japonais était encore plus rustique d'après ce que j'ai pu lire : peu de combustible et lutte contre le froid à minima, etc

Ton analyse n’est pas fausse bien au contraire, les hommes des années 40 avait une résistance supérieure (froid...etc) a nous autres des années 2000.

J’en reviens donc à ma question...qui d’entre nous (j’ai 56 balais) tiendrai un hiver dans une grotte même avec un feu ?

Depuis 10 ans,  je suis dépendant d'un traitement médical pour une maladie chronique. Autonomie 2 mois entre  deux injections (à effet retard). Sans traitement ce n'est pas mortel mais je n'aurais même pas la capacité à résister à une vie ne serai-ce que celle d'avant les années 60 (mal chauffé, charbon à la cave, etc). Donc NON pas capable!

Merdum pour toi 
Bon je te rassure (ou pas) mais avec ma tension et sous comprimés journaliers je pense qu’un hiver dehors serait extrêmement difficile... je te parle pas de mon dos en vrac 

Impossible pour moi !

hello !!!

tout dépend du contexte : la peur / la volonté / l'instinct de conservation etc ...

il ne faut pas sous estimer le corps humain ...

pour exemple :

les déportés de 39/45 qui travaillaient comme des bêtes 18 heures par jour sous alimentés 

et sûrement pas chauffés à 20° l'hiver ....!!!

beaucoup en sont morts mais d'autres ont survécu ...qu'est ce qui a fait que ?

s'il y avait un coup dur ...il est vrai que certains se battront pour en sortir et d'autres baisseront les bras

pour moi ceux qui se battront le plus seront ceux qui en auront "bavé" dans leur vie ...les nababs qui ne pourraient rien acheter

et qui auraient vécu d'abondance seraient les moins costauds

ce n'est que mon avis mais être habitué "à la dure " forge la détermination

Seth49

Je ne pense pas mais dans le passé j'ai été surpris par mes capacités de résistance (après j'ai 30 ans de plus...)

Pas moi ... En navigant à l'ancienne jusqu'en Irlande, GB (mers froides)*  sur des voiliers fort rustiques (soit course et ultra-dépouillés à l'intérieur soit historiques en bois) j'ai poussé la machine au maximum. Je pense que j'aurai supporté la vie ouvrière urbaine d'avant le confort des années 60 mais sans plus et encore dans le manuel demandant plus d'adresse que de force (chaussures féminines de demi-luxe comme mon grand-père par exemple). Entre deux périodes de vie conjugales différentes j'ai eux quelques années un peu vides où j'ai fait du sport intensivement entre salle de sport le soir en semaine et équitation rustique ou vélo le week-end. Vélo plus ou moins sportif mais usage systématique pour me déplacer tant qu'il faisait sec, la non réponse de mon corps à de tels entrainements était étonnante,  frustrante, voir culpabilisante ("je ne m'entraîne pas assez dur-manque de volonté"). Le problème  venu de l'hypophyse et d'origine génétique n'a été compris qu'environ 25 ans plus tard.


Comme j'expliquais cette faiblesse musculaire anormale à l'endocrinologue parmi les symptômes il m'a demandé si à 18/20 ans pour le n'golo-n'golo ça marchait bien, et devant ma réponse positive (et chiffrée ... ) il m'a juste dit "vous avez eu de la chance...."   

*Je suis aussi allé en Corse et retour à partir de St Mandrier à coté de Toulon. Rien à voir coté fatigue, le froid fatigue, la possibilité ou pas de faire sécher son linge et son sac de couchage en route selon le  climat en rajoute une couche sur le plan de la récupération.

A mon sens resterai, en cas de coup très dur durable (plus de pétrole ni électricité) que les plus résistants, soit un petite partie de la population.
Nous sommes malheureusement très dépendant de notre confort de vie.
Pourtant nos aïeux étaient dans cette situation quotidiennement et subsistaient.

En cas de dégradation lente aboutissant non pas à la grotte mais "à la Grèce post-crise monétaire" ou "à la Russe" j'ai un peu d'or pour acheter mes médicaments au marché noir, j'ai une habileté manuelle assez développée pour un amateur et beaucoup d'outils certains venant même du grand-père, tant manuels qu’électriques. Une capacité au bricolage digne d'un mécanicien africain... Ma femme coud très bien (des épisiotomies occasionnellement )