Survivre 48 heures bloqué dans un aéroport

Nous avons été évacués très correctement du Portugal vers la France. J'avais déjà réfléchi à la question du sac d'aéroport dans la limite de ce qui est autorisé à la suite des déboires d'un ami à l'aéroport d'Istanbul lors de la tentative de coup d'état 2016. Nous avions donc refait nos sac avec en tête un retour peut-être difficile.

Pochette tour de cou : - CNI (+ légère que passeport) + qq billets pas trop gros (10 et 20) 
                                  - carte de crédit "premier" pour voyage hors d’Europe;
                                  - qq billet de banque de valeur courante (10/20 € ?) + n° urgence (consulat, etc);

Ceinture porte billet : Il est possible de ranger dedans six billets pliés sans déformation visible de la ceinture. Cela fait donc 6 x 50 € = 300 €, c'est une somme déjà importante.

Porte monnaie : 30 euros et de l'appoint en suffisance


Le bagage à main d'avion proprement dit  qui est pour moi un petit sac à dos:


- Le trousseau de clés, accessible, toujours demandé quand ça sonne
- Pharmacie pansements, qq dosettes de désinfectant, aspirine /doliprane (pour alterner), anti-histaminique pour Mme plus sensible,  anti diarrhéique, stock de mouchoirs en papier.  
- Nourriture: biscuits + agrumes + bananes (production locale très abondante, gratuites en libre-service à l'hôtel)
- Eau en flacons de format autorisé dont un spray rafraichissant.  
- culturel pour s'occuper: MP3 (savoir l'autonomie) plusieurs heures de musique  + 1 livre sur la région visitée + cours d'anglais (livre + complément de cours en mp3)  + mini-dico anglais et portugais + aide mémoire de portugais que je ne sais que prononcer et c'est déjà ça,  plan local si évacuation non encadrée de l’aéroport, une carte régionale si évacuation.

- De quoi écrire: papiers, stylo...Dans la trousse au milieu des stylos, règles, gomme, un mini-mini multi-tool pliant made in China à 3 euros en bazar à abandonner sans regret si la douane rechigne. La pince comme la lame (correctement affutée) de 4 cm peuvent servir.

- Un peloton de ficelle relativement solide et un mousqueton "style" escalade. L'ensemble permet de réparer un brêlage qui lâche et le mousqueton en attendant sécurise la fermeture du sac à dos faisant sac de cabine rendant la tâche d'un pickpocket plus ardue.  


- Double des papiers, passeport croisés avec Mme (2 x 2)

- Une lampe  d'éclairage puce

- Mouchoirs tous usage (PQ etc) sacs en plastique propre idem

- Lingettes d'hygiène imprégnées, mini savon, brosse à dents jetable + brossette pour bridge (besoin perso)

- Chaussette fil  d’Écosse et de contention à alterner

- tongs ou espadrilles (posées dans filet sur le sac) pour se relâcher

- Tel. et son chargeur bien sur.

- Appareil photo (bien chargé avant)

Je compte me faire un bracelet de survie mais avec du bout' du plus petit module et des couleurs habituelles en voile:  je préfère éviter le kaki. Il sera  fermé par une mini-manille qui peut servir. Dans ma jeunesse c'était le truc des moniteurs de voile forts en matelotage, les survivalistes n'ont rien inventé.

- Montre Casio bon marché qui ne tente pas.

- Casquette lunettes de soleil, ils ont déjà un soleil éblouissant même si il fait encore frais.

- Un chèche "qui sert à tout" , pas le modèle arabe blanc-noir connoté mais un jaune et orange indien plus neutre.

- Garder la bouteille d'eau non autorisée à bord le plus longtemps possible, boire et pisser tant que c'est possible (cf une citation de J. Chirac sur les campagnes électorales.

- La veille nous avons senti que ça se compliquait, nous avons donc renoncé à acheter des souvenirs lourds et encombrants comme des bouteilles de vin, un classique au Portugal.

Voilà qui est une bonne préparation !
(Je n'ose pas imaginer tout ce que tu dois mettre
dans les bagages de soute...)

Sinon, le Portugal, ton ressenti, au retour ?

Sur les événements et leur gestion ou le peu que j'ai vu en 3 jours + 1 bloqué dans le périmètre des hôtels? en fait "mon" Portugal c'est l'île de Madère, un peu particulier.

Ma femme voyage beaucoup.
Elle est allée 2 fois au Portugal, mais elle n'aime pas trop.

Elle va régulièrement à New-York, et là, l'avion c'est la galère en douane :
Un multitool, c'est la taule direct. Ils sont hyper chiants.

LEICACECILIA a écrit:
(Je n'ose pas imaginer tout ce que tu dois mettre
dans les bagages de soute...)

Pas tant que ça, en plus de l'habituel de Mr tout-le-monde : 2 eme paire de lunette de vue car assez myope donc en cas de bris vacances gâchées, un vrai SAK Victorinox ... Madame gère la pharmacie et ce n'est pas celle de mme tout-le-monde mais ce n'est pas mon rayon et je n'en sais pas plus.

La pharmacie, c'est moi qui gère.
J'ai à chaque fois de quoi opérer d'une appendicite !

Dimension d'un bagage de cabine :

- normalement c'est  55 cm x 35 cm x 25 cm roulettes et poignées comprises et 10 kg maxi, parfois 8.
- souvent un peu inférieur dans les compagnies low-cost sans doute pour obliger le passager à payer un supplément de plus!
- Canif en bagage cabine: lame 6 cm maximum (je ne tenterai le coup qu'avec un ultra-bas de  gamme à qq euros en bazar pouvant être abandonné au contrôle sans regret si ça discute)

-en plus du bagage cabine une "pochette à effets personnels" est autorisée mais la définition est floue du moins pour ce que j'ai pu trouver. Pochette tour de cou ou banane, bandoulière type EASTPAK 15 x 22 x 3 cm sans doute, un peu plus comme un petit cartable ? Là, si c'est possible en cumulant avec le vrai bagage de cabine on doit pouvoir envisager de se passer de bagage en soute à récupérer (ou perdre!) pour un séjour très court (où plus long en camp naturiste). Votre avis sur ce point?

Bin dis donc! ça donne envie ces expériences de voyages.

J'ai eu l'occasion de faire Lisbonne en hiver, pas eu de soucis à l'aéroport du retour et tant mieux, car nous ne sommes pas aussi prévoyants.

Je me suis amusé (ou occupé!) à compiler le vocabulaire d'aéroport anglo-américain à partir de différents manuels pour touristes que je possède: environ 100 mots sous forme de tableaux Excel français-anglais et lycée de Versailles. Si intéressé je peux transmettre en MP.

Une de mes relations est amené à se déplacer en avion pour de très courts séjours professionnels. Technicien très pointu il n'est pas attendu en costume cravate et travaille en tenue de ville style jean-baskets. Peu de rechanges donc en dehors des sous-vêtements et d'une chemise ou T-shirt selon la saison.

Pour un séjour ne comporte qu'une nuit ou deux d'hébergement il cherche alors à éviter au maximum la perte de temps d'un bagage en soute à enregistrer (minime) mais surtout à récupérer (parfois long).

Si les dimensions d'un bagage-cabine sont réglementaires celles de son complément toléré, type musette ou sac à main pour les dames, sont plus équivoques et sujettes à litige. Surtout avec les compagnies low-cost qui cherchent à faire payer un max pour un peu tout et vous obliger à ne posséder qu'un seul bagage-cabine, à garder la grosse musette considérée alors comme LE bagage cabine et à enregistrer en soute la valisette pourtant aux normes admises comme "carry-on baggage".

Par contre vous pourrez bourrer vos poches autant que vous voudrez ... Pas de norme tant que vous rentrez dans le siège entre les accoudoirs. 

Pour maximiser cette possibilité mon ami virtuel utilise donc un gilet multi-poches appelé aussi gilet-reporter. Un truc très laid et qui fait assez mimile mais qui remplit sa fonction. Il possède spécialement comme vêtement de dessus un sweat à capuche acheté à une taille adaptée à son volume poches pleines (normalement il est tout à fait standard, presque mince). [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

J'ai une connaissance qui pratique le gilet multi-poches en été et la veste multi-poches en hiver mais lui c'est partout...
J'ai un gilet dans ce style qui dort dans un placard car inconfortable chargé.
Mais je le conserve à côté de mon sac à dos d'évacuation au cas où...